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Un été de feu...
Un été à Mandelieu...deux amants du feu de Dieu...
Pas de rapport, me direz vous, avec ces histoires de fous !
Deux amants dans une chambrette,
s'aimaient à en perdre la tête.
Un été à Mandelieu... on pouvait pas rêver mieux...
Pourtant on a l'air con... quand on n'a pas un rond.
Une piaule sous les toits, même quand on s'aime, ça n'suffit pas.
Vient la déprime et la débine... la dèche, la guigne, la déguenille.
Un été à Mandelieu, rien de nouveau sous le ciel bleu.
Mais si tu rates la navette, t'attends jusqu'à perpette...
Pour oublier tu fumes. Tu te défonces et tu planes.
Outrance contredanse, tu entres dans la danse.
Un été à Mandelieu tu joues la danse du feu,
du saccagé, du tout-cassé, du tout-cramé, du tout-rasé,
du tout ou rien. Rien à cirer.
Plus de tendresse, plus de justesse. Plus rien qui fait rêver, plus rien à espérer.
Même en été à Mandelieu...
©
Misou
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