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Petite fille, endors-toi
Ma plume fredonne encore le soir La belle mélodie d’autrefois, Celle qui murmure tout bas : Petite fille, endors toi, Et surtout n’aie pas peur, Je resterai sur ton cœur, Regardant se fermer tes paupières Sur tes jolis yeux verts. Je libèrerai ton sommeil Des cauchemars qui l’éveillent, Allumerai toutes les lumières Qui éclaireront tes rêves. Ton petit corps frêle Je prendrai dans mes bras, Et apaisée tu verras, Bienheureuse, tu dormiras … Petite fille, n’oublie pas, Où que tu ailles, Quoique tu fasses, Perdue dans tes impasses, Ange gardien, je serai là, Et chasserai ces ombres Qui sans cesse encombrent Ta mémoire d’enfant ! Certain soir ma plume chante Sur ma page blanche. Et j’aime sa voix fantastique, Qui libère ma fantaisie La confiance en mon destin, Le choix de mes chemins, Jetant sur mon existence, Bonheur et insouciance ! Ma plume que puis-je te dire ? J’ai envie de pleurer, et je ris, Tout ce que je voudrais t’écrire … ! Je ne connais pas assez de mots. Je ne suis que l’écho De cette gamine émerveillée Qui alors t’écoutait chanter ! Ma plume fredonne encore le soir La belle mélodie d’autrefois, Celle qui murmure tout bas : Petite fille, endors toi, Et surtout n’ai pas peur, Je reste dans ton cœur …
©
Plume
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