Ce jour prend congé mais sans hâte Comme s’il voulait laisser encore une chance au jour Au faux beau jour sans sourires ou lumières particulières Ce soir Où rien ne justifierait ce poème Si ce n’est la première ligne qui encouragea à cette plus que lente composition Si ce n’est la colline de pin sous nos yeux que l’on surveillait et qui maintenant se confond avec l’ombre du ciel Et bien d’autres errances qui avivèrent le désir de ne pas céder aux tourments du soir