Viendra l’écolière en tablier de velours, la passeuse en silence, l’enfant capuchonnée sous une pluie de cendres. Puissé-je alors en ce décembre croire en des amitiés, des amours retrouvées : de celles de Jean Pénard pour Diallo de Guinée ou pour son père inconsolé, de celles qui nous rappellent qu’il ne faut vivre que d’aimer, qu’il faut s’aimer sur terre, qu’on n’étreint que les souvenirs sur les lèvres des morts, que meurent les morts quand meurent les souvenirs.