Quelques pas sur le sable et on voit s’évaporer ces traces laissées quelques secondes plus tôt… c’est ainsi et pas autrement, on s’imprime puis s’efface aussi sec, au bord des rives de la côte d'argent, un pas grand-chose, vain signe éphémère, voie de fortune - la vie.
Le vent caresse ces pas... ils s’éclipsent à proximité des baïnes, comme plongés dans ce courant récurant la proximité de la plage - nettoyage à vif ; l’eau assèche la cuve, à l’instar du vin diluant la soupe pour chabrot : table-rase de ce qui fut l’empreinte d’un passage.