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Le dégout du rêve.
C'est installé là, quelque part entre la tête et le cœur ; ça ne bouge pas vraiment, c'est ancré depuis longtemps, depuis le coup de tes yeux.
C'est vivant, fantômatique, blessé. Mais jamais ça ne meurt.
C'est menteur, voleur, destructeur ; ça ronge, bouffe, mutile, écartèle, déchire, brise, éclate, viole, étrangle. Mais jamais ça ne tue.
C'est lourd, amer, profond mais parfois doux pourtant.
C'est écrit sur le sourire, le regard ; planqué au fond de chaque lettre de ton nom, dans ma voix ; tapi dans un long cri silencieux qui ne semble plus pouvoir s'arreter.
©
Lilly W.
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