Que la peau est belle quand tombent les cloisons
L'un bombant le torse comme l'hêtre en floraison
L'autre priant de naître encore de passion
Pour s'unir encore et embellir leur toison !
Un homme et une femme, deux êtres
Être dans la flemme, de naître
Naître dans le rêve, de l'être
L'hêtre qui répand, sa sève !
Osmose des corps en frissons vers les âmes
Rythme des âmes sur les peaux qui s'alarment
Rimes des êtres qui respirent le calme
On devine la trame de l'amour corps à âmes !
Un homme et une femme, deux êtres
Être dans la flemme, de naître
Naître dans le rêve, de l'être
L'hêtre qui répand, sa sève !
Comme des draps de satin les peaux sans retenues
Mêlées et démêlées d'avoir tant contourné
Dans les contrées de l'autre où ils se sont aimés
Dans le calme intime pour encore s'admirer !
Un homme et une femme, deux êtres
Être dans la flemme, de naître
Naître dans le rêve, de l'être
L'hêtre qui répand, sa sève !