Laisser les mots s’éteindre
sur des remparts de feu
coucher notre désir dans le parfum des flammes
comme une ardente offrande
fécondant la mémoire
retrouver nos gestes premiers
dans l’extase funambule
d’une étreinte sacrée.
Et vous, flammes vestales
dansez encore au creux des verres opalescents
palpez l’ombre viride de vos doigts d’amarante
sur l’îlot éphémère où s’avance le jour.