Celui qui baptisa les eaux de la carrière
Devait certainement songer au bleu des cieux,
Au manteau de Marie, au saphir le plus cher,
Pensant que les brochets n’y verraient que du bleu.
Celui qui baptisa les eaux de la carrière,
Où s’inclinent les aulnes de Lavau-sur-Loire,
Y voyait le bonheur, la joie à ciel ouvert,
Sous l’onde transparente où glisse la nageoire.
Celui qui baptisa les eaux de la carrière
Où se mirent, le jour, les rameaux d’acacias,
Ignorait que le gouffre, au lieu d’un cimetière,
Hébergerait un soir le corps de Laetitia.