Il n’y a d’ailleurs
que dans le bruissement de l’eau
qui court entre les pierres,
le feulement du vent sur la plaine,
l’alarme, le frémissement soudain des arbres,
le fouet de l’été qui cingle
le maquis ébloui
à la verticale d’un cri…
et plus tard au couchant, un murmure :
la lumière radieuse, douce et franche
qui redessine l’horizon
et semble abolir à jamais
la peur ancestrale des abîmes.