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  Accueil > Florilège > 2002  

AU-DELÀ DU TEMPS - Aimée

VACANCES - Gabriel Arnaud

JE NE VEUX QUE DES HIERS - Sophie B

IMPITOYABLE CUPIDON - Cécile Bénédic

VOGUE BATEAU À VOILES - Éliane Blocus

MES CHEVAUX FOUS... - Jean-Louis Boury

HAïKU DU SOLEIL - Claude Burneau

J'AI TELLEMENT D'AMOUR... - Martine Caurraze

DORÉMISOUSSOL - Jean-Yves Crozier

JE SUIS PEUT-ÊTRE UNE MACHINE - Franck Dall Agnol

JE N'AI PAS PEUR - Étienne Darwin

TRACES - Patricia Degand

COMPTINE AFFREUSE - Jean-François Duquéroix

À DIEU ! - FG

BLEU ... BLEU ... - Francette François

CHAT PAS DRÔLE - Fulcrand

Eau bénite - Samuel Gabarrus

OISEAUX II - Cathy Garcia

HYMNE - Dominique Gelay

AUJOURD'HUI... - Mélaine Henry

J'ENLACE L'INFINI - Tristan Kiliak

CHÈRES OMBRES... - Thierry Latger

À QUOI BON - Le chat

PROMENADE MATINALE - Pierre Lebriquir

LONGUE RECHERCHE - Gérard Lemoine

ÉTOILES - Marie

INVITATION - Marion

LUMIÈRE DES ÉTOILES - Kalai Nihed

PLUIES - Nora M

UNE LARME - Philippeb

RE-NAISSANCE - Marie Monique Pierre

QUEL MOT DE PASSE ? - Thierry Piet

ENVOLEZ-VOUS, CORBEAUX - QMD

ENFANT... - Louis Raoul

LE JARDIN - Marie-Hélène Raynier

LE DÉLIRE D'UNE FEMME - L. Richez

ÉTHÉRÉE - Éric Rocard

VOUS - Samuelle

LA SOLITUDE... - Stéphanie

ÉMILE - Traoumad

DÉTOURS VERS VIE MAXIMUM - Bruno Vigneux

APPEL À LA VIE - Cyrielle Vitrant

 

PROMENADE MATINALE

Je marche sur un chemin
Éclatant et ciselé,
Délimité par les mains
D’un beau matin fuselé.

À petits pas les senteurs,
Rafraîchies par une nuit
De pluie fine et de douceur,
S’approchent, pour sans ennui
Affoler mon odorat.
Et je marche avec merveille
Sur la piste que dora
Hier encor le soleil.

Ô, comme les vertes plantes
Ont l’allure épanouie !
Les fleurs sont si chatoyantes
Que je donnerais des louis
D’or juste pour admirer
La grâce de leur ballet ;
Elles semblent bien tirer
La Vie haut comme un palais.
Toutes mes facultés sont
Perturbées par l’air soyeux,
Acéré comme un tesson,
Palpable comme un adieu
Que l’on se fait pour longtemps.
Ce petit chemin montant
Se dirige vers les cieux
Où l’on passe du bon temps.
Peut-être y a-t-il mon Dieu ?

Ainsi je veux m’élever
Par mes vers loin de l’Enfer,
Battre le fer et braver
Tous les néants pour ne faire
Qu’une sublime prière ;

Je veux une ode à la Vie,
Tous ceux que j’aime et la Terre,
Pour vaincre ce qui sévit.


© Lebriquir

     
     
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