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Eau bénite
Coule, larme, suis ce chemin que portait un sourire.
Roule, pars, prouve donc ce sentiment qui m'attire.
Douleur ou tristesse, mon cœur est toujours le même.
Est-ce que seule cette solitude m'aime ?
Tu es si glaciale, n'as-tu point peur de mourir ?
Tu es si blessée, n'es-tu point las de souffrir ?
Tu m'as appris la profondeur des sentiments,
Et tu m'as soutenu dans les pires moments.
Toi, représentante de la triste beauté,
Toi, symbole de l'amour ensanglanté,
N'es-tu qu'un flocon de neige en train de mourir ?
Toi, qui m'as recouvert et qui es ma maîtresse,
Qui m'as toujours aidé dans les nuits de détresse,
Même pour mourir tire-moi vers l'avenir.
©
Gabarrus
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