Sur le vieux port passent les grains tape la houle. Il est là, en bout de digue adossé à ses jours sans mer. Sur ses joues coulent des bouts de mer, des déchirures d'altitudes. Sur ses joues coulent les éclats de son âme, les incertitudes de son être. Ses jours de mer se sont perdus dans ses hiers. Il ne sait plus la mer. Sous ce grain qui passe en bout de digue pleurent ses souvenirs perdus. Sous ce paquet de houle s'écoule le dernier éclat de son âme. Sur le vieux port passent les grains tape la houle. Salut, Émile ...!