Huit heures. L'aurore matinale vient abattre son manteau orangé
J'ai crée une jumelle qui me zèle
Noir d'amour : c'est la mort...
Ô ! Chatoyante beauté qui file la finesse de nos existences...
Isley et moi, une crémeuse liégeoise.
Douze heures. Zénith fait scintiller mon idylle platine.
Étincelante douleur qui régit nos nuits
Dis-moi que mon corset de jalousie ne t'irrite point...
Disgrâce ponctuée de dégoût, je ne suis plus moi.
Nos amusements d'enfants font rire...
Seize heures. Ave goûter !
Plaisir exquis brûlant les misères
Ah ! Languissante tentation...
Fuyons nos viles passions,
Bonasse en quête de trahison
Sois belle et tais-toi.
Isley titille Daddy.
Vingt heures. L'Atlantique dérive sa symphonie monocorde...
Petit glas de cristal abat sa dague,
Ma lys écarquille ses pétales de tendresse...
Minuit : Bain de pluie.
Profond précipice de tendresse dans lequel tu me mènes...
Viens me dire encore une fois Amen...
Falaise escarpée de mes blessures
Houleuse douleur qui vieillit...
Chère Isley, promets-moi le trépas.
Une dernière fois, le vent soufflera
Je t'aime
Et nous nous quittons. Saudade.