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Plaisir des Maux
Dans le gouffre béant d’une peur abyssale
Aux profondeurs intimes de ton corps adulé,
Prisonnière égarée de ton cœur atrophié,
Entretenir le feu sous la lune vestale.
Et l’odeur volute de ta peau assassine
Attise mon désir de ta chair déifiée.
Ton absence m’abcède, purulentes sanguines,
Sous la lumière oblongue d’une nuit ajourée.
La fragrance existence de ta fugacité
Ravive les déviances de mon ivrognerie
Et abrase mon âme, sans toi, abominée,
Bouffissure avariée, rongée de nécrobies.
Sous la lune bistrée qui blasphème en silence
Goûter à la noirceur de ta concupiscence,
À la prolixe ardeur de ta rugosité
Me frotter et bénir ta sainte protubérance.
Dans le gouffre abyssal de nos sombres déviances
Par ta peau codéine à jamais stupéfiée
Assister, impuissante, à ta détumescence,
De ta virilité jamais overdosée.
©
Fauvel
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