À mon ami - Aliscan
Souvenirs en délire - Djamila Amgoud
Un soir (seul) - Gabriel Arnaud
Cet amour- là ! - Edith Aurengo
Petit bonheur - Philippe Barbeau
L'éphémère se tait - Régine Beauvais
Le bleu dans ma bouche - Stéphane Bernard
Le Champ des Possibles - Bleudasi
La Bièvre - Marie Bouquet
Dans la nuit à venir - Christophe Bregaint
Sète - Ludovic Chaptal
Temps morts - Marie-Josée Christien
Je vais t'écrire un beau poème - Jean Jacques Dorio
Courte échelle - Fabrice Farre
Une rue de Paris - Xavier Frandon
sans titre - Gabriel Henry
ce qui dit - Rodrigue Lavallé
Pas compliqué - Marcel Moratal
seuil du sans - Vincent Motard-Avargues
Rebellion - Choupie Moysan
Haiku - Nemo
Saisons d’autrefois - Mireille Podchlebnik
autour du cœur - Thierry Radière
Tanka - Laurent Robert
À ma mère - Jacques Rolland
Soleil - Anick Roschi
Veux pas - Aliénor Samuel-Hervé
quand la montagne - Stella Vinitchi Radulescu
Une brise entre la maison parle tu vis en ce murmure qui ne dit qui ne tait la chair de la vue tes empreintes dans l'air les murs tremblent les plafonds crépitent l'histoire s'exprime je suis suspendu parenthèse du jour des voix des rires sens là l'anosmie d'un corps aérien vis là l'attente vaine car rien ni personne à jamais ce toujours courbe droite du temps nœud gordien du silence ce que j'omets de notre mutisme murs perdus sous la poussière photos jaunies de visages clairs le cri déchirant du vide dont l'onde gravitationnelle tutoie notre lieu j'ai écrit ton absence sur le papier vierge du salon sur le brouillon tendu de la cuisine sur l'oubli crayonné de la chambre et ignore les mots justes mais ne peux chanter la mélodie diffuse d'une note neutre d'un rythme plat lignes partitionnées de tes croches blanches et noires d'une composition grise ici situé mon corps est tien les heures perdues se retrouvent il demeure ce toi où je t'abrite où tu m'héberges. © Motard-Avargues