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  Accueil > Florilège > 2014  

À mon ami - Aliscan

Souvenirs en délire - Djamila Amgoud

Un soir (seul) - Gabriel Arnaud

Cet amour- là ! - Edith Aurengo

Petit bonheur - Philippe Barbeau

L'éphémère se tait - Régine Beauvais

Le bleu dans ma bouche - Stéphane Bernard

Le Champ des Possibles - Bleudasi

La Bièvre - Marie Bouquet

Dans la nuit à venir - Christophe Bregaint

Sète - Ludovic Chaptal

Temps morts - Marie-Josée Christien

Je vais t'écrire un beau poème - Jean Jacques Dorio

Courte échelle - Fabrice Farre

Une rue de Paris - Xavier Frandon

sans titre - Gabriel Henry

ce qui dit - Rodrigue Lavallé

Pas compliqué - Marcel Moratal

seuil du sans - Vincent Motard-Avargues

Rebellion - Choupie Moysan

Haiku - Nemo

Saisons d’autrefois - Mireille Podchlebnik

autour du cœur - Thierry Radière

Tanka - Laurent Robert

À ma mère - Jacques Rolland

Soleil - Anick Roschi

Veux pas - Aliénor Samuel-Hervé

quand la montagne - Stella Vinitchi Radulescu

 

Sète


L’horizon n’a de fin que celui de l’enfer,
Ou de la liberté, tout point peut se défendre.
Les secrets éternels enfouis dans la mer
Se taisent à tous ceux ne sachant les comprendre.

Qu’une vague se brise aux rochers du rivage
Et l’on entend des mots que l’on ne comprend pas,
Des mots semblant venir de ce profond langage
D’où l’on ne sait y voir la vie ou le trépas.

La vague s’en repart, une autre lui succède,
Mais l’eau reste la même et le mystère avec,
Et la mer se défend d’un orgueil qui ne cède ;
Une mouette, parfois, lui donne un coup de bec.

Les oiseaux semblent fiers de parler avec elle,
Elle maintient, pour eux, en flotte, les bateaux
Pour qu’ils puissent venir, après l’heure cruelle,
Voler quelques poissons justes sortis des eaux.

© Chaptal

     
     
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