Il était des chemins
Poivrés comme des joues de rouquins
Où nos cœurs se répandaient
Comme des pierres de lait.
Tu vidais les cœurs comme les bouteilles
Et les fontaines de mes vies passées
Recouvraient tes songes vermeils.
Enfin tu m'avais écouté, cette nuit, rêver.
Il est des chansons
Craintives et ivres d'espoirs
Que dans nos cœurs nous nous échangeons.
Tu ressuscites les flambeaux inséparables
Car les laisser s'éteindre serait insoutenable.
Maintenant, nos chants possèdent les soirs.