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Léonie
Il parait qu'il fait beau, là-bas, à Lisbonne, où tu te trouves. À moins que ce ne soit à Caracas, à Hong-Kong, ou Honolulu. Je ne sais pas, ne sais plus. Et peu importe. Sur les planches, la lumière, les étoiles.
Il parait que tu danses, tu chantes, aimes. Le silence n'est pas de mise. Le bruit s'éloigne. Et tant mieux. Au moins, un de nous connaît le goût de l'été. La main des pêches, les lèvres de la vanille, la voix de la paix.
Il parait que le temps ne s'arrêtera pas, jamais. Malgré tous mes efforts, tu n'entendras pas, nullement. Mais, vois-tu, puisque tu ne vois rien, je veux voir. Alors me tais et t'attends. Sur les mains, la lumière, les espoirs.
©
vincent motard-avargues
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