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L'ENFANT MULTIPLIÉE

texte de Jacques ALLEMAND
illustré par Marianne MOISAN-ALLEMAND

Les mots de Jacques Allemand se lisent / se disent sur le rythme d’un blues. Celui d’une enfant prisonnière d’une ville mystérieuse dans un pays de mer et de nuages, un pays où le mot ennui n’existe pas, et dont Jules Supervielle serait la figure tutélaire. Une enfant dans l’attente de celui qui la délivrera de sa solitude. Une enfant qui peuple cette attente de ses imaginations, de ses lectures et, à travers elles, de la vie des autres. Un blues porté par les aquarelles de Marianne Moisan-Allemand que l’on découvre comme on chevauche des vagues, dans l’attente du plaisir de la suivante.

 

48 pages - Quadrichromie - 15 X 21 cm - Broché
2013
ISBN 978-2-912360-86-1

 
 
 

CRITIQUES

Un livre multiple aussi. Avec l’ombre de Supervielle entre des eaux, entre deux mots. Un long poème qui se déroule dans une ambiance bleutée. Quelqu’un découvre le monde. Des mondes. Un à un. Comme on tourne une page. Et c’est toujours le même monde. Et toujours autre. Multiple. Multiplié. Cette enfant des hommes n’a qu’une vie et plusieurs en elle. Elle explore. Va de l’avant. S’émerveille. Apprend à se connaître. À être.
Un livre à contempler, les images ouvrent cet espace et ce silence. Un livre à lire, relire et laisser résonner.

Patrick Joquel

C'est une grande voyageuse, cette enfant. S'envolant sur le tremplin des livres et celui des images, avec l'album photo en guide de voyage, les pages comme autant de portes à franchir, pour parcourir la mer et les rues du village. Monsieur Jules Supervielle n'est pas loin avec son enfant de la  haute mer et son bateau qui suit le cours de la rue. Un recueil poétique qui se lit comme une histoire, et nous emporte.
Alain Boudet

Une histoire de petite fille triste et seule qui va se transformer grâce à des rencontres imaginaires dans un univers à la fois familier et rêvé. Et surtout il y a la mer, métaphore de l’espace intérieur mouvant comme du poème. L’auteur fils et petit fils de marin, suit le sillage de Supervielle mais invente ses eaux singulières. On retrouve chez les deux poètes les thèmes de la solitude et de la douleur : « Et si l’envie de crier la prend/ personne pour l’entendre ni même la gonder. » « Elle sait qu’un jour/ un bateau traversera son village sans la voir ». Mais un catalogue, un album de photos ouvrent le voyage, multiplient visages et paysages. Au moins la petite fille peut se faire une place dans un livre d’images avec les poissons de toutes les couleurs. Et si quelqu’un l’accueille, alors se retrouvent le bleu de la mer et le nom qu’elle avait perdu.
L’auteur nous convie aussi à un voyage intérieur. Le regard porté sur le monde peut bouger comme les vagues. L’indifférence et l’attention cohabitent en nous, hors de nous selon les jours, selon les vents. Et nos rêves nous multiplient puis éclatent comme des bulles et recommencent. Les couleurs sombres et gaies des illustrations accompagnent un enfant qui nous ressemble.
Jacqueline persini-Panorias - Poésie-première

 

Sur des pages colorées et richement ornées par les aquarelles de Marianne Moisan-Armand, Jacques Allemand nous offre cette « enfant multipliée ». Spécialiste de Jules Supervielle qui fut l’objet de sa thèse, il nous emmène sur les pas de cette fillette qui s’aventure dans un monde presque mystérieux de mer et de nuages où elle demeure prisonnière. Heureusement, ses lectures et son imagination la transportent et nous transportent. Un petit bijou d’art et de poésie, comme ceux auxquels Soc et Foc nous a régulièrement habitués.
Et si l’envie la prend
personne pour l’entendre ni même la gronder
la mer prend tout si distraitement
A.P. – Lire en Vendée n° 28

 

 

 

Écrivain : Jacques ALLEMAND

 

Fils et petit-fils de marins, né en 1950 à Marseille, Jacques Allemand a été longtemps professeur de lettres. Après de longs séjours à l’étranger (Maroc, Côte-d’Ivoire), retour en France près de Valence. Il vit maintenant en Languedoc-Roussillon quand il n’est pas en voyage.
Une thèse sur la poésie de Jules Supervielle. Des choix de textes poétiques dans des anthologies (Encres vives, Parterre verbal) et dans de nombreuses revues « papier », dont, récemment, Décharge, Ici & là, Contre-allées, À l’index, N4728, Propos de campagne, Arpa, Voix d’encre et dans les revues numériques Paysages écrits, Incertain regard et remue.net.
 
Recueils publiés :
Falaise et delta, Æncrages & Co
La diagonale du cri, Pleine plume
Ombres portées, Les Ateliers du Tayrac
Fils de la fable, Ecbolade
Aïn Myriem, Encres vives
Parcour...

Illustrateur : Marianne MOISAN-ALLEMAND

Marianne Moisan-Allemand est née à Marseille en 1977. Enfance en Afrique, adolescence dans la Drôme, études (Beaux-Arts, histoire de l’art, médiation culturelle) à Toulouse, Marseille et Paris. Après de nombreux voyages (Polynésie, Amérique du Nord, Afrique de l’Est, Inde, Maroc, Vietnam...), elle est aujourd’hui chargée des relations publiques d’une compagnie de théâtre et des relations presse / communication d’une galerie d’art. Elle a illustré Sur le chemin des philosophes, chez S’éditions (2012).

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