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                                | LE LONG DES CHEMINS, CES BARBELÉStexte de Isabelle GUIGOU
 Le beau n’est pas dans le parfum clair des fleurs bleues Mais dans notre humanité timide et laborieuse, dans cette existence profondément d’en-bas, ravinée et boueuse. |  |  |  |  |  |  
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                | CRITIQUESInclassable. Du neuf sur le territoire poétique. Du proche. Du presque quotidien… pour certains, pour d’autres le barbelé est plus rare ou comme pour moi dans les cols du Mercantour témoin rouillé d’un temps de guerre. Passante le long des chemins, passante le long des barbelés, le texte ici arpente fil et vie. Noue. Déchire. Métaphore. File. Retient. Se déchire.  Impressionnant travail. Une très belle réussite. Tant texte, image, format, papier, tout cela tient en haleine et ma foi laisse sans voix. . … Comme si à la fin, ne devait rester qu’un seul mot sur les lèvres tu cherches lequel amour peut-être un mot ou le silence Compassionnel Patrick Joquel
 
   L’ombre du fil et le fil lui-même Se confondent D’une même noirceur Des mêmes sursauts Les mots la vie tout un. Les barbelés illustrés traversent les pages de ce livre, parce qu’ils sont nombreux dans notre vie quotidienne et notre condition d’hommes et de femmes. Isabelle Guigou développe le thème original du fil entremêlé qui érige tout à coup ses piquants pour blesser et se tresse à d’autres brins pour réduire, emprisonner, occire... Ambivalence de ce qui nous protège et tout à la fois nous emprisonne, au travers de poèmes au timbre bien martelé, qui se distendent parfois jusqu’à la prose. A.P. Lire en Vendée
 Un très beau et original recueil sur les fils de fer barbelés ! Le fil s’étire, / Se dresse / Se tord, / Se contorsionne / Crie une douleur... Hérisse la ligne du temps. Les barbelés écrivent un nouveau langage, des mots de métal au bord des prés. Ils ont des gestes, des élans qu’il faudrait apprendre à lire, à interpréter. Dans leurs griffes, une feuille, une plume duveteuse, du poil. L’auteure est à l’écoute de la campagne, du murmure des arbres, des pierres, du chemin. Elle donne voix aux barbelés, ces lignes tordues, rafistolées, renouées. Leurs formes étranges sont plus riches de sens que la ligne droite de la clôture électrique. Les photos artistiques de barbelés offrent une véritable chorégraphie ou calligraphie. O. B. Inter CDI 235 |  
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| Écrivain : Isabelle GUIGOUNée en 1969 à Sète, Isabelle Guigou vit dans le Jura, enseigne les lettres dans un collège. Elle a publié des textes dans différentes revues (Arpa, Le Mâche-Laurier, Décharge, Diérèse, L’arbre à paroles, Contre-Allées, À l’Index, Traces, IHV, Incertain regard, Verso, N4728, Neige d’Août, Glanes, Triages, Ici et là...). Dernières publications, en poésie : Train, éditions Donner à voir (2005) Blocs-chaos-granit dans l’anthologie Triages 2005 (revue des éditions Tarabuste)...
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