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UNE MANIÈRE D'AILE

texte de Patricia COTTRON-DAUBIGNÉ
illustré par Patrick SANITAS

Une manière d’aile associe le peintre Patrick Sanitas à l’auteure Patricia Cottron-Daubigné. Un livre dont on ne sait plus qui inspire qui, du texte ou de l’image. Un foisonnement de couleurs et de mots, qui nous transporte dans les ocres de la Toscane ou sur les pas d’Arthur Rimbaud : anges de lumière et ange déchu. Se laisser porter sur les ailes des mots et des couleurs, pour que s’entrouvre un monde où le beau éclate à chaque page.
Grand format tout en quadrichromie : une fête de lumière.
Le petit tirage (500 exemplaires numérotés) que votre bibliothèque attend !
 
À l’occasion du Printemps des poètes, Patricia Cottron-Daubigné et Patrick Sanitas concrétisent leur amitié et leur dialogue dans un travail où mots et couleurs s’aiguisent de perspectives nouvelles.
De fait,
Sur la toile sablée de couleurs
Le poème a déplacé la lumière
dans des endroits du désir
ils creusent à travers une thématique culturelle italianisante leurs mythologies personnelles où la sensualité, l’insolence et peut-être le silence ouvrent des mondes dont
Les méridiens ne délimitent
aucun paysage
Les latitudes chiffrent des terres épaisses
de quel souvenir

 

48 pages - quadrichromie - 20 X 26 cm - Broché
2008
ISBN 978-2-912360-50-2

 
 

CRITIQUES

Un livre splendide. Un peintre et une poète croisent leurs talents. Leurs émotions. Leurs images. Leurs couleurs. Leurs mots. Crayons, pinceaux s’entremêlent sur le papier pour former un livre atypique. Totalement imbriqué. C’est plein de sensualité. Cela a comme un désir d’Italie. Ou un songe… Peintures et mots dressent ensemble un paysage résolument sud. Chaud. Chaleureux. Dans lequel on a envie d’entrer. De déambuler. Au soleil ou à la fraîche. Seul ou à deux…
Une fois de plus avec ce livre je me trouve confronté à cette équation bizarre dont j’avais parlé à la Sapienza de Rome : dans un livre où le poète et l’artiste travaillent vraiment ensemble : un plus un égalent au moins trois !
 
Patrick Joquel

Des mots tracent des passages
les chemins pourtant sont improbables
les mots ne racontent pas
ils lèvent des parfums d’ambre
et de sable à la bouche
Voilà une ouverture qui vous dit bien qu’il faut quitter vos scories habituelles qui traînent en tête et laisser naître en vous le regard, ne plus voir l’apparence des êtres, mais l’essence qui les anime. Alors viennent des parcelles d’émotions, de sensations inédites. Lors le voyage peut commencer.
Patricia Cottron-Daubigné nous emmène dans un voyage qui a à voir avec le désir. Un paysage bat dans la peau et dans cette douceur chuchote des effets de tendresse et vous invite à entrer dans l’espace. À vous d’accepter l’invitation et de la suivre en cet imaginaire d’amour doux. Non rien de suranné ici, mais un mélange d’humain désirant et de féerie de la poésie. Mais on vous prévient : aucune étoile n’est le sextant / de l’homme et pourtant il faudra la suivre et elle ne vous facilitera pas la chose : j’ai dans le regard / ce que vous ne verrez pas ; et plus loin : je vais jusqu’où le cri / déchire / le ventre / jusqu’au crâne.
Patricia Cottron-Daubigné nous dit, dans une écriture suggestive et métaphorique, un univers intime qui s’offre à la rencontre de l’autre et cela semble se réaliser devant nous tant la conversation entretenue avec les peintures de Patrick Sanitas fonctionne. Il y a comme une connivence entre les deux qui transparaît et s’affiche au fil des pages. Quelque chose de chaud, de nuancé vient répondre aux poèmes, quelque chose de désirant lui aussi.
Ne me retenez pas
je suis un volcan de lumière
le mouvement porte mon ailleurs
je n’ai pas de lieu
Dans un beau livre à l’architecture bien pensée, à l’accord dans le rapport texte et peinture, ce qui ajoute un charme quelque peu féerique à la lecture de la poésie de Patricia Cottron-Daubigné. On se sent bien, on ferme, on ouvre le livre, on le traverse de différentes manières et cela nous ravit encore. Et la fin du livre laisse un ouvert possible même s’il n’est point sûr. Quelque chose s’est éteint et l’on aimerait que cela soit pour se rallumer autrement.
Gilbert Desmée ( 24 08 08) - Encres vagabondes

Ce livre mêle intimement les poèmes de l'une et les peintures de l'autre. Liés par une commune attirance pour l'Italie, la poète et le peintre parcourent des paysages où l'ombre n'est là que pour mieux découvrir les chemins de la lumière. Il y a une certaine langueur langoureuse dans l'écriture qui puise au cœur d'une mythologie angélique présente dans ce pays d'Histoire et d'histoires.
Alain Boudet

D’abord, par habitude, par curiosité, on feuillette l’ouvrage ; alors, on s’étonne : quelle est cette couleur qui nous trouble ? Pas n’importe quelle couleur : des tons pastels qui apaisent ; à y regarder de plus près, les ocres se mêlent aux bleus, aux gris, se jouent en carmin et, imperceptiblement, se découvrent : ébauches, esquisses, murs à ébauches, traces abandonnées au hasard du quotidien sur des murs, graffitis ; des fresques ? Des anges apparaissent, des chérubins, des séraphins, le Pont des Soupirs et des coupoles, des dômes : c’est l’Italie qui se devine. Et des mots, des phrases la fureur d’aimer, comme gravés dans le mur par quelque solitaire en manque d’oreille écoutante. La présence de Rimbaud.
Et alors, inévitablement, la poésie de Patricia Cottron Daubigné nous interpelle, complément d’équilibre à cet apparent désordre de promenade. C’était bien l’Italie :
une terre de Sienne
on entend chuchoter… dolce amore
Ah ! La délicate Toscane, si souvent chantée et donc si difficile à offrir au lecteur : écoutez avec quel talent l’auteure y parvient, mêlant le désir, le plaisir, le corps au paysage :
On croit à des sofas profonds
de soleil le corps coulé
dans la splendeur
d’une chair celle qu’on aime…
Des frôlements de soie
des lumières de chair
des draperies secrètes
je suis votre désir
l’or du plaisir à caresser…
Et Venise ? Des souvenirs et des oiseaux qui bruissent dans la peau. La femme présente en je, en elle, en ailes,
une manière d’ailes
qui se déploie
d’elle en lui
une femme au bord
des lèvres
 Et des ces ailes, est-il vrai que se défont des rêves ? Est-il vrai que
l'homme a pris la place du monde
a éteint les couleurs ?
Est-il vrai qu’au bout de ce chant,
les murs ont scellé
les ailes ?
Un magnifique ouvrage avec ce langage si fluide et pourtant :
je vous envolerai peut-être
vous en elle.
A dévorer de toute urgence.
Alain Lacouchie

Le livre d’une complicité, celle de l’auteure, poète (chez Gros textes, L’idée bleue, Tarabuste, récemment), et du peintre. L’Italie est au cœur de l’œuvre peinte, monuments esquissés, croquis de paysages, images collées, écriture et lignes méridiennes en surimpression ; les couleurs éclatent, rouge, ocre, jaune, or. Le texte, toujours sur fond blanc, interroge la toile, l’interprète, ici
des brumes laiteuses
voilent des contrée secrètes,
 là,
d’un point à l’autre
s’ouvre l’épaisseur pourpre,
ici encore,
l’homme petit d’homme
hurle de l’ombre.
Une invitation au voyage qu’on ne refuse pas.
JF – Ici & là n° 9 – septembre 2008

AMOUR - DÉSIR - ITALIE. Un paysage bat dans la peau, la Toscane, ses cyprès, ses villages, puis Venise. Le temps est doucement arrêté dans ces poèmes de chair et de mots imbriqués: l’or du plaisir associé à la couleur des mots. Des peintures terre de Sienne, ocre, des brumes lai­teuses, des églises, des ponts, pontons, fon­taines, des femmes drapées, des anges. Patrick Sanitas utilise sable et poudre d’or pour rendre le bouillonnement de lumière, le soir qui installe ses rousseurs d’Italie. Il a un style très personnel : des écritures s’intègrent au pay­sage, il combine dessin, collages, timbres, la couleur unifiant et reliant tous ces éléments.
La fureur d’aimer, d’écrire, de dessiner, de peindre tout à la fois.
Patricia Cottron-Daubigné vit aux abords du marais poitevin, elle est publiée aussi au Dé Bleu, chez GrosTextes, Tarabuste. Patrick Sani­tas vit à La Rochelle, son œuvre s’inspire de l’Italie et des paysages du Sud. Il participe à de nombreuses expositions collectives et person­nelles. Lycée. 
O. B. Inter CDI

 

Écrivain : Patricia COTTRON-DAUBIGNÉ

Patricia Cottron-Daubigné est née à Surgères en Charente-Maritime, elle vit et travaille aux abords du Marais Poitevin.
Elle a publié des poèmes dans de nombreuses revues telles que Décharge, Friches, Poésie première, Triages, Contre-allées…
Plusieurs recueils ont été édités depuis Portraits pour ma mémoire en 1996 chez Soc et Foc (prix littéraire de la Région Pays de Loire) jusqu’à Elle, grenat noir au Dé bleu (2002), et plus récemment Journal du houx vert et de la bruyère aux éditions Gros textes (2005) et Des paniers de fruits dorés, comme aux éditions Tarabuste (anthologie 2006).
Ouvrages collectifs :
-in Les chemins de l’adolescence, entre urbanisme et urbanité, Le bois du dauphin 2007, textes Barbares dites-vous.
-in Avec mes yeux, éditions En Forêt, 2007.
Présentations d’œuvres :
L’Éveil et l’Exil, de Philippe Lacadée, éditions Cécile Defaut, article sur le site remue.net (2007).
Ouh la géorgie de Sylvie G. Lucas, Polder, article dans Décharge (2006).
Dossier James Sacré dans Friches...

Illustrateur : Patrick SANITAS

Né en 1967, Patrick Sanitas vit et travaille à La Rochelle. Il a collaboré avec plusieurs galeries et participé à de nombreuses expositions collectives et personnelles.
Dans la peinture de Patrick Sanitas, l'Italie, les paysages du Sud ne relèvent que d'une seule géographie : celle des émotions comme une carte du Tendre qu'il explore au gré de ses goûts et de ses passions enfouies. Entre peinture et paysage se noue une relation intime où le peintre est à la fois habitant et habité, mais en même temps libre.
Tout le relief de ces carnets de voyage est donné par les superpositions, les juxtapositions de papiers dont le peintre a fait le substrat de sa toile. Les replis ainsi créés captent la couleur et la lumière, donnant volume et profondeur à la
composition. Patrick Sanitas apporte à cela quelques balayures de sable, un peu de poudre d'or et beaucoup de rêve.
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